Le Carcinome Basocellulaire
Le cancer de la peau le plus courant
Le carcinome basocellulaire (CBC) est la forme la plus courante de cancer de la peau et la forme la plus fréquente de tous les cancers. Rien qu’aux États-Unis, plus de 4 millions de cas sont diagnostiqués chaque année. Les CBC résultent d’une croissance anormale et incontrôlée des cellules basales.
Comme les CBC se développent lentement, la plupart sont curables et ils causent des dommages minimes lorsqu’ils sont détectés et traités de manière précoce. Comprendre les causes du CBC, les facteurs de risque et les signes précurseurs peut vous aider à les détecter précocement, au moment où ils sont plus faciles à traiter et à soigner.
Qu’est-ce qu’une cellule basale ?
Ces cellules basales, qui sont l’un des trois principaux types de cellules de la couche supérieure de la peau, tombent à mesure que de nouvelles se forment. Le CBC survient le plus souvent lorsque les dégradations de l’ADN dus à l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou au bronzage artificiel déclenchent des changements dans les cellules basales de la couche la plus superficielle de la peau (l’épiderme), entraînant une croissance incontrôlée.
À quoi ressemble le CBC ?
Les CBC peuvent ressembler à des plaies ouvertes, des plaques rouges, des excroissances roses, des bosses brillantes, des cicatrices ou des excroissances avec des bords légèrement surélevés et roulés et/ou une entaille centrale. Parfois, les CBC peuvent suinter, faire des croûtes, démanger ou saigner. Les lésions surviennent généralement au niveau des zones du corps exposées au soleil. Chez les patients à la peau plus foncée, environ la moitié des CBC sont pigmentés (c’est-à-dire de couleur brune).
Il est important de noter que les CBC peuvent être très différents d’une personne à l’autre.
Remarque : comme tous les CBC n’ont pas la même apparence, ces photos servent de référence générale à ce à quoi ils peuvent ressembler. Si vous voyez quelque chose de nouveau, de changé ou d’inhabituel, consultez votre médecin.
C’EST UN FAIT
90 % des cancers de la peau hors mélanome (principalement les CBC et les CE) sont associés à une exposition aux rayons UV du soleil.
À quel point le CBC est-il dangereux ?
Bien que les CBC se propagent rarement au-delà du site tumoral d’origine, si on les laisse se développer, ces lésions peuvent être défigurantes et dangereuses. Les CBC non traités peuvent devenir localement invasifs, se développer largement et profondément dans la peau et détruire peau, tissus et os. Plus on tarde à traiter un CBC, plus il est probable qu’il resurgisse, parfois à plusieurs reprises.
Il existe des cas agressifs très rares, où le CBC se propage à d’autres parties du corps. Dans des cas encore plus rares, ce type de CBC peut être mortel.
À quel point le CBC est-il répandu ?
- Plus d’un nouveau cancer sur trois sont des cancers de la peau et la grande majorité sont des CBC.
- Le diagnostic et le traitement des cancers de la peau autres que le mélanome, y compris le CBC et le carcinome épidermoïde (CE), ont augmenté de 77 % entre 1994 et 2014.
Signes précurseurs du carcinome basocellulaire
Les meilleures pratiques en matière de détection précoce
Grâce à une détection et un traitement précoces, presque tous les carcinomes basocellulaires (CBC) peuvent être retirés avec succès sans complications. Rechercher les nouvelles excroissances cutanées, celles ayant changé ou inhabituelles afin de pouvoir repérer les cancers de la peau comme le CBC au moment où ils sont plus faciles à traiter et à soigner.
Comment repérer un CBC : cinq signes précurseurs
Rechercher les CBC là où la peau est la plus exposée au soleil, en particulier le visage, les oreilles, le cou, le cuir chevelu, le buste, les épaules et le dos, tout en se rappelant qu’ils peuvent survenir n’importe où sur le corps. Souvent, deux de ces signes précurseurs ou plus sont visibles dans une tumeur CBC.
1. Une plaie ouverte qui ne guérit pas et qui peut saigner, suinter ou faire une croûte. La plaie peut persister pendant des semaines ou sembler guérir puis réapparaître.
2. Une plaque rougeâtre ou une zone irritée, sur le visage, le buste, l’épaule, le bras ou la jambe qui peut former une croûte, démanger, provoquer des douleurs ou ne causer aucune gêne.
3. Une bosse ou un nodule brillant qui est nacré ou clair, rose, rouge ou blanc. La bosse peut également être foncée, noire ou brune, en particulier chez les personnes à la peau foncée, et peut être confondue avec un grain de beauté normal.
4. Une petite excroissance rose avec un bord légèrement surélevé et roulé et une entaille avec croûte au centre sur laquelle peut se développer de minuscules vaisseaux sanguins de surface dans le temps.
5. Une zone semblable à une cicatrice, de couleur blanche, jaune ou cireuse. La peau paraît brillante et tendue, souvent avec des bords mal définis. Ce signe précurseur peut indiquer un CBC invasif.
Remarque : comme tous les CBC n’ont pas la même apparence, ces photos servent de référence générale à ce à quoi ils peuvent ressembler.
Les CBC peuvent être complexes
Garder à l’esprit que les CBC peuvent également être différents des descriptions ci-dessus. Chez certaines personnes, les CBC peuvent ressembler à des affections cutanées non cancéreuses telles que le psoriasis ou l’eczéma. D’autres fois, l’affection est diagnostiquée lorsqu’une coupure due au rasage ne guérit pas. Chez les patients à la peau plus foncée, environ la moitié des CBC sont pigmentés (c’est-à-dire de couleur brune).
En cas de doute, il faut consulter. Suivre votre instinct et consulter son dermatologue si on constate quelque chose de nouveau, de changé ou d’inhabituel sur la peau.
Un carcinome basocellulaire peut être pigmenté, comme celui-ci, sur une peau de couleur. Photo fournie par Andrew Alexis, MD, MPH
Ce que vous pouvez faire
Si vous avez déjà eu un CBC, vous aurez plus de probabilités d’en développer un autre, en particulier dans la même zone endommagée par le soleil ou à proximité.
Un CBC peut resurgir même s’il a été soigneusement retiré la première fois, car certaines cellules cancéreuses peuvent rester indétectables après la chirurgie et d’autres peuvent former des racines qui s’étendent au-delà de ce qui est visible. Les CBC sur le nez, les oreilles et les lèvres sont plus susceptibles de resurgir, généralement dans les deux premières années post-chirurgie.
Voici ce que vous pouvez faire pour détecter une récidive et se protéger contre d’autres affections cutanées pouvant conduire à un cancer :
- Soyez à l’affût: portez une attention particulière à tout site préalablement traité, notez les changements et consultez votre dermatologue. Si le CBC récidive, le médecin peut recommander un autre type de traitement, comme la chirurgie de Mohs, un moyen très efficace pour prévenir et traiter les récidives.
- Examinez-vous de la tête aux pieds: recherchez de nouvelles lésions ou changement en cours qui évoluent, saignent ou ne guérissent pas. Apprenez à examiner votre peau.
- Consultez votre dermatologue tous les ans pour un examen professionnel de la peau. Les auto-examens ne remplacent pas un spécialiste qualifié pour identifier et traiter les excroissances cutanées anormales.
- Assurez un suivi: Si vous avez déjà eu un CBC ou un carcinome épidermoïde (CE), ou une lésion précancéreuse comme la kératose actinique, assurez-vous de consulter votre médecin aux intervalles recommandés.
Protégez-vous du soleil tous les jours de l’année : évitez l’exposition sans protection aux UV, recherchez l’ombre, surtout lorsque le soleil est le plus fort et utilisez un écran solaire à large spectre, un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil anti-UV.
Facteurs de risque du carcinome basocellulaire
Les risques. Les causes. Ce que vous pouvez faire.
Le carcinome basocellulaire (CBC) est provoqué par des dégradations et des modifications ultérieures de l’ADN des cellules basales de la couche la plus superficielle de la peau. L’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil et au bronzage artificiel est la principale cause des CBC et de la plupart des cancers de la peau.
Comprendre les causes du CBC et les facteurs qui augmentent les risques de le contracter peut vous aider à prévenir la maladie ou à la détecter précocément, lorsqu’elle est la plus facile à traiter.
Ces facteurs augmentent les risques de CBC :
- Exposition aux UV du soleil ou bronzage artificiel.
- Antécédents de cancer de la peau, y compris de carcinome épidermoïde (CE) ou de mélanome.
- Âge supérieur à 50 ans : la plupart des CBC apparaissent chez les personnes de plus de 50 ans.
- Peau claire : les personnes à peau claire sont plus à risque.
- Sexe masculin : les hommes sont plus susceptibles de développer un CBC.
- Infections chroniques et inflammation de la peau causées par des brûlures, des cicatrices et d’autres affections.
Qu’est-ce qui provoque le carcinome basocellulaire ?
L’exposition aux UV
Presque tous les CBC surviennent sur des parties du corps excessivement exposées au soleil. Une exposition au soleil occasionnelle prolongée et intense, qui entraîne des coups de soleil, tout comme une exposition cumulative au soleil tout au long de votre vie sont les principales causes de lésions cutanées pouvant entraîner des CBC.
Plus on passe de temps au soleil, en vacances à la plage ou lors la promenade du chien, plus on est susceptible de développer un CBC. Pour les professions nécessitant de longues heures à l’extérieur ou les loisirs au soleil, le risque augmente encore plus.
Heureusement, l’exposition aux UV est un facteur de risque contrôlable.
Le bronzage artificiel
Les lits de bronzage émettent des rayons UV dangereux et augmentent le risque de développer un CBC.
- Les personnes qui ont déjà bronzé artificiellement ont un risque accru de 29% de développer un CBC.
- Tout antécédent de bronzage artificiel augmente de 69% le risque de développer un CBC avant l’âge de 40 ans.
Des antécédents de cancer de la peau
Si vous avez déjà eu un CBC, vous risquez d’en développer d’autres au fil des ans, que ce soit dans la même zone ou ailleurs sur le corps. Vous avez aussi un risque accru de développer d’autres types de cancer de la peau, tel qu’un carcinome épidermoïde (CE) ou un mélanome.
Avoir plus de 50 ans
En vieillissant, on accumule l’exposition au soleil et les dommages causés par le soleil, ce qui augmente votre risque de développer un CBC. Au cours des dernières décennies, le nombre de nouveaux cas de CBC a fortement augmenté et l’âge moyen des patients a diminué progressivement. Aujourd’hui, les dermatologues rapportent que plus de patients dans la vingtaine et la trentaine sont traités pour des CBC, une tendance que les experts attribuent à une exposition accrue aux UV en extérieur et au bronzage artificiel.
Les peaux claires
Toutes les personnes ayant des antécédents d’exposition au soleil ou de bronzage artificiel peuvent développer un CBC. Cependant, les personnes à la peau claire, aux cheveux blonds ou roux, aux yeux bleus, verts ou gris, ou à la peau avec taches de rousseur ou qui brûle plus facilement sont les plus à risque.
La menace de cancer de la peau existe toujours pour les personnes aux peaux plus foncées, et il leur est également absolument essentiel de se protéger du soleil.
Le sexe
Les hommes atteints de CBC continuent d’être plus nombreux que les femmes atteintes de la maladie, mais plus de femmes sont maintenant atteintes de CBC qu’auparavant.
Des lésions cutanées, une inflammation ou une infection
À de rares occasions, les CBC se développent sur des zones non exposées aux rayons UV. Dans de très rares cas, l’exposition à d’autres formes de rayonnement ou à certains produits chimiques, des affections cutanées inflammatoires chroniques et des complications de brûlures, de cicatrices ou d’infections peuvent être des facteurs contributifs.
Ce que vous pouvez faire
Vérifiez votre peau tous les mois : effectuez des auto-examens approfondis et consultez régulièrement votre dermatologue pour des examens professionnels de la peau.
Protégez-vous des rayons UV : vous pouvez réduire le risque de contracter le CBC et d’autres formes de cancer de la peau en prenant des mesures de protection simples et intelligentes.
Traitement du carcinome basocellulaire
Options efficaces pour les CBC précoces et avancés
Lorsqu’ils sont détectés tôt, la plupart des carcinomes basocellulaires (CBC) peuvent être traités et soignés. Un traitement rapide est vital, car à mesure que la tumeur se développe, elle devient plus dangereuse et potentiellement défigurante, nécessitant un traitement plus étendu. Certaines formes rares et agressives peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement.
Dans le cas d’un diagnostic de CBC petit ou précoce, un certain nombre de traitements efficaces peuvent généralement être effectués en ambulatoire, en utilisant un anesthésique local avec une douleur minimale. Par la suite, la plupart des blessures peuvent guérir naturellement, laissant le moins de cicatrices possibles.
Les options comprennent :
- Le curetage et l’électrodésiccation (électrochirurgie)
- La chirurgie de Mohs
- La chirurgie d’exérèse
- La radiothérapie
- La thérapie photodynamique
- La cryochirurgie
- La chirurgie laser
- Les médicaments topiques
Le curetage et l’électrodésiccation (électrochirurgie)
Comment ça fonctionne
Le dermatologue gratte ou rase le CBC à l’aide d’une curette (un instrument pointu avec une pointe en forme d’anneau), puis utilise la chaleur ou un agent chimique pour détruire les cellules cancéreuses restantes, arrêter le saignement et sceller la plaie. Le médecin peut répéter la procédure plusieurs fois au cours de la même séance jusqu’à ce qu’il ne reste plus de cellules cancéreuses. En règle générale, la procédure laisse une cicatrice ronde et blanchâtre ressemblant à une brûlure de cigarette sur le site de la chirurgie.
Dans quelle situation
Le curetage et l’électrodésiccation peuvent être efficaces pour la plupart des petites lésions CBC. Dans ces cas, la procédure a des taux de guérison proches de 95%.
La chirurgie de Mohs
Comment ça fonctionne
La chirurgie de Mohs est réalisée au cours d’une seule visite, par étapes. Le chirurgien enlève la tumeur visible et une très petite marge de tissu autour et sous le site tumoral. Le chirurgien code le tissu en couleur et dessine une carte en corrélation avec le site chirurgical du patient. Dans un laboratoire sur place, le chirurgien examine le tissu au microscope pour voir s’il reste des cellules cancéreuses. Si tel est le cas, le chirurgien retourne vers le patient et enlève plus de tissu exactement là où se trouvent les cellules cancéreuses. Le médecin répète ce processus jusqu’à ce qu’il n’y ait aucune preuve de cancer. Ensuite, la plaie peut être fermée ou, dans certains cas, peut guérir d’elle-même.
Dans quelle situation
La chirurgie de Mohs est la référence absolue, la technique la plus efficace pour éliminer les CBC, nuisant à un minimum de tissus sains tout en atteignant le taux de guérison le plus élevé possible : jusqu’à 99 % sur les tumeurs traitées pour la première fois. Il est souvent recommandé pour les CBC situés dans les zones autour des yeux, du nez, des lèvres, des oreilles, du cuir chevelu, des doigts, des orteils ou des organes génitaux. La chirurgie de Mohs est également utilisée pour les CBC qui sont volumineux, agressifs ou à croissance rapide et sur les tumeurs récidivantes, ainsi que celles avec des contours mal définis.
La chirurgie d’exérèse
Comment ça fonctionne
À l’aide d’un scalpel, le chirurgien enlève la tumeur entière avec une « marge de sécurité » des tissus environnants et l’envoie à un laboratoire hors site pour analyse. La marge de peau enlevée dépend de l’épaisseur et de l’emplacement de la tumeur. Si le laboratoire trouve des cellules cancéreuses au-delà des marges, d’autres interventions chirurgicales peuvent être effectuées à une date ultérieure jusqu’à ce que les marges soient exemptes de cancer.
Dans quelle situation
Pour les petits CBC précoces qui ne se sont pas propagés, la chirurgie d’exérèse est souvent le seul traitement requis. Les taux de guérison sont supérieurs à 95 % dans la plupart des zones du corps, similaires à ceux du curetage et de l’électrodésiccation.
La radiothérapie
Comment ça fonctionne
Le médecin utilise des faisceaux de rayons X à faible énergie pour détruire la tumeur, sans avoir besoin d’inciser ou d’anesthésier. La destruction de la tumeur peut nécessiter plusieurs traitements sur quelques semaines ou des traitements quotidiens pendant une durée déterminée.
Dans quelle situation
Avec la radiothérapie, il n’y a aucun moyen de savoir que toute la tumeur a été détruite. Comme la procédure est moins précise et produit des taux de guérison de seulement 90 %, elle est principalement utilisée pour les CBC difficiles à traiter par chirurgie, et chez les patients âgés ou en mauvaise santé pour lesquels la chirurgie n’est pas conseillée. Pour certains cas de CBC avancés, en particulier ceux impliquant les nerfs environnants, la radiothérapie peut être utilisée après la chirurgie ou en combinaison avec d’autres traitements.
La cryochirurgie
Comment ça fonctionne
Le médecin utilise un applicateur à pointe de coton ou un dispositif de pulvérisation pour appliquer de l’azote liquide afin de geler et de détruire la tumeur. Plus tard, la lésion et la peau environnante peuvent former des cloques ou faire des croûtes et tomber, permettant à une peau saine d’émerger.
Dans quelle situation
La cryochirurgie est efficace pour les CBC plus petits et superficiels. Il est particulièrement utile pour les patients souffrant de troubles hémorragiques ou de problèmes de tolérance à l’anesthésie. Le taux de guérison se situe entre 85 et 90 pour cent. Cette technique est moins couramment utilisée pour le CBC invasif car elle peut manquer des parties plus profondes de la tumeur et parce que le tissu cicatriciel sur le site peut rendre une récidive plus difficile à détecter.
La chirurgie laser
Comment ça fonctionne
Le dermatologue dirige un faisceau de lumière intense sur la tumeur pour cibler les CBC superficiels. Certains lasers vaporisent (pour ablation) le cancer de la peau tandis que d’autres (lasers ne provoquant pas l’ablation) convertissent le faisceau de lumière en chaleur, ce qui détruit la tumeur.
Dans quelle situation
La chirurgie au laser n’est pas encore approuvée par la FDA pour les CBC superficiels, mais elle est parfois utilisée comme traitement secondaire, en particulier lorsque d’autres techniques ont échoué.
La thérapie photodynamique (TPD)
Comment ça fonctionne
Le dermatologue applique un agent topique pour rendre la lésion sensible à la lumière, ou injecte l’agent dans la tumeur. Après avoir accordé une courte période d’absorption, le dermatologue utilise une lumière bleue ou un laser à colorant pulsé (ou parfois une lumière naturelle contrôlée), ce qui provoque une réaction qui détruit le CBC. Après la procédure, les patients doivent strictement éviter la lumière du soleil pendant au moins 48 heures, car l’exposition aux UV augmentera l’activation du médicament et peut provoquer de graves coups de soleil.
Dans quelle situation
La TPD peut être utilisée pour certains CBC superficiels sur le visage et le cuir chevelu, mais n’est pas recommandée pour les CBC invasifs.
Les médicaments topiques
Médicaments approuvés aux États-Unis
5-fluorouracile (5-FU) (Efudex®, Carac®, Fluoroplex®, Tolak®)
Imiquimod (Aldara®, Zyclara®)
Comment ça fonctionne
Ce sont des crèmes ou des gels appliqués directement sur les zones touchées de la peau pour traiter les CBC superficiels avec un risque minimal de cicatrices. L’imiquimod active le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses, tandis que le 5-FU est une chimiothérapie topique qui tue les cellules cancéreuses.
Dans quelle situation
Le 5-FU, une chimiothérapie approuvée pour traiter certains cancers internes, a également été approuvé par la FDA sous forme topique pour les CBC superficiels, avec des taux de guérison compris entre 80 et 90 pour cent. L’Imiquimod est approuvée pour les CBC superficiels, avec des taux de guérison compris entre 80 et 90 pour cent. Souvent, les tumeurs diagnostiquées par biopsie comme étant superficielles auront d’autres zones invasives dans la même lésion, ce qui rendra la sélection des tumeurs appropriées pour ce traitement intrinsèquement difficile.
Lors de la balance bénéfice/risque des options de traitement, il est important de considérer que la radiothérapie, la cryochirurgie et les médicaments topiques ont tous un inconvénient important en commun : aucun tissu n’est examiné au microscope, il n’y a donc aucun moyen de déterminer à quel point la tumeur a été complètement éliminée.
Revu par :
Julie K. Karen, MD
Ronald L. Moy, MD
Dernière mise à jour : 2020
Information sur le cancer de la peau
This translation is made possible through a grant from